Les « psy » estiment que les pressions psychologiques sont constantes et décrivent une stratégie perverse qui consiste à manipuler la victime pour lui donner l’illusion qu’elle a consenti : « Tu n’as jamais dit non, sinon j’aurais arrêté aussitôt » ; « Tu appréciais ce que nous faisions, ne dis pas le contraire » ; « C’est notre histoire d’amour ». C’est ainsi que l’agresseur organise de façon efficace son impunité en faisant subtilement porter la responsabilité de ses actes sur la victime. Cette illusion est renforcée par le sentiment de culpabilité de l’enfant qui lui permet de ne pas être réduit à n’être que le simple objet du désir de l’adulte.
Parfois, l’adulte utilise le chantage affectif ou tout simplement des menaces pour obtenir le silence de l’enfant.
D’autre part, les effets de sidérations psychiques précédemment décrits, doivent être connus pour ne pas les prendre pour un consentement.