Un acte sexuel entre un mineur est un majeur correspond-il à la représentation exacte de l’acte envisagé, par l’un ou l’autre protagoniste ?
Le psychanalyste Sandor Ferenczi [2], a décrit une confusion de langue entre un mineur qui adopte des attitudes séductrices sans intentionnalité sexuelle, pour attirer l’attention d’un adulte par exemple, et un adulte qui pervertit cette demande de tendresse pour passer à l’acte.
Rappelons que les mineur-es ont leur premier rapport sexuel complet après l’âge de 17 ans en moyenne.
Un acte sexuel entre un mineur et un majeur correspond-il aux attentes de celui qui consent ?
La confusion entre les demandes de tendresse et la réalité d’une interrelation sexuelle est évidente, la plupart des mineurs flirtant et fantasmant avant de passer à l’acte sexuel complet plusieurs années plus tard.